Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai retrouvé le sac de mon enfant un peu plus léger que prévu. Au début, c’était une petite chaussette disparue dans les méandres de la crèche. Puis, en grandissant, ce sont devenus des gilets, des bonnets, une écharpe soigneusement choisie… envolée dès la première semaine. Et à chaque fois, la même question : où sont passés ces vêtements ?
Si vous êtes parent, vous avez sans doute vécu cette situation. On retourne l’école, le vestiaire du gymnase, on fouille dans les bacs à objets trouvés… Parfois, on a de la chance et on remet la main sur le précieux manteau. Mais bien souvent, il disparaît dans une sorte de faille spatio-temporelle du monde scolaire. Alors, que deviennent tous ces vêtements abandonnés ?
Une montagne de vêtements oubliés
Dans les écoles et les centres de loisirs, il y a toujours un coin dédié aux objets trouvés. Un bac, une caisse, parfois même une étagère entière remplie de vestes, de pulls et de bonnets qui attendent désespérément qu’un enfant reconnaisse le sien. J’avoue, j’ai parfois eu l’impression de faire du shopping en fouillant parmi les affaires oubliées, espérant retrouver le pull de mon fils parmi une mer de lainages anonymes.
Mais malgré les rappels des enseignants, une bonne partie de ces vêtements ne sont jamais réclamés. Et une fois l’année scolaire terminée, il faut bien en faire quelque chose…
Une seconde vie plutôt que l’oubli
Heureusement, la plupart des écoles et structures ne se contentent pas de jeter ces vêtements. Beaucoup sont donnés à des associations comme la Croix-Rouge, Emmaüs, le Secours Populaire ou autres associations locales. J’aime me dire que quelque part, un enfant qui en a besoin porte peut-être aujourd’hui un manteau oublié dans une cour d’école. Ce geste est à la fois solidaire et écologique.
Quand recycler devient une alternative
Évidemment, tous les vêtements perdus ne sont pas en état d’être portés à nouveau. Certains sont tachés, troués, trop usés… Mais même ceux-là ne sont pas bons à jeter, certaines entreprises, comme Le Relais, transforment ces textiles en matériaux isolants ou en rembourrage pour l’industrie automobile. Rien ne se perd, tout se transforme !
Et si on essayait de moins en perdre ?
Après avoir vu (et perdu) tant de vêtements, j’ai fini par adopter quelques réflexes pour limiter les dégâts :
- Inscrire le nom de mon enfant sur chaque veste et pull (même si, soyons honnêtes, ça n’empêche pas toujours la disparition).
- Lui rappeler de vérifier qu’il n’a rien oublié avant de quitter une salle ou un vestiaire, un long, très long apprentissage !
- Jeter un œil au bac à objets trouvés à chaque fin de trimestre (parce que récupérer un manteau en juillet, c’est un peu tard).
Pour une mode plus responsable
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