Chaque été, c’est la même rengaine. On sort du placard ce joli maillot de bain une pièce à froufrous, cette petite merveille rayée qui sent bon les vacances, la crème solaire et les souvenirs d’après-midi à s'éclabousser. Et là, horreur : l’élastique a rendu l’âme. Le maillot pend comme un vieux hamac déprimé. Pourquoi ? Alors que la planète survit à des milliards de sacs plastiques, l’élastique de maillot de bain, lui, s’effondre après deux barbotages et un passage au soleil ?
Spoiler alert : c’est à la fois de la science, de la négligence et un peu de karma textile.
Le coupable : l’élasthanne, ce héros tragique
L’élastique de maillot de bain, ce n’est pas juste un petit bout de gomme tendue. C’est souvent de l’élasthanne (ou spandex pour les intimes américains), un matériau synthétique inventé dans les années 1950, conçu pour offrir élasticité et maintien. C’est un superhéros des fibres textiles, capable de s’étirer jusqu’à cinq fois sa longueur avant de revenir à sa forme initiale. Fantastique ? Oui. Sauf qu’il a un talon d’Achille : il n’aime ni le chlore, ni le sel, ni la chaleur, ni les UV. Donc, en résumé : tout ce qui compose l’été.
Le mélange le plus courant dans les maillots de bain est polyester/élasthanne ou polyamide/élasthanne. Le polyester est un dur à cuire, presque increvable (on le retrouve dans les bouteilles d’eau, c’est dire). Mais l’élasthanne, lui, c’est un petit sensible. Selon une étude publiée dans Textile Research Journal, l’exposition au chlore dégrade rapidement la structure moléculaire de l’élasthanne, entraînant une perte d’élasticité visible après seulement quelques utilisations (source : Textile Research Journal, 2008).
La triple menace : chlore, soleil, machine
Le trio infernal qui assassine l’élastique de ton maillot, c’est : la piscine, le soleil, et toi (oui, toi, avec ta machine à laver à 60° “parce qu’il faut tuer les microbes”).
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Le chlore : utilisé pour désinfecter l’eau, il attaque littéralement les fibres d’élasthanne. Il ne les détruit pas d’un coup sec, non. Il les fragilise doucement, comme une amitié qui se délite. Résultat : au bout de quelques baignades, l’élastique commence à se détendre de façon inquiétante. Le maillot, qui moulait jadis fièrement les fesses de ton enfant, commence à bailler comme un rideau trop long.
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Les UV : le soleil, cette source de vie, est aussi une source de mort lente pour les fibres synthétiques. Les UV dégradent les polymères, entraînant la perte de leurs propriétés mécaniques. En clair : l’élasthanne devient flasque. Pire qu’un chewing-gum oublié sous une table.
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La machine à laver (et le sèche-linge, ce tueur de l’ombre) : le lavage en machine, surtout à température élevée, est un cocktail Molotov pour les fibres élastiques. Ajoute à ça l’essorage brutal et le sèche-linge façon fournaise, et tu as là un parfait assassinat textile. Il est même recommandé de ne jamais laver un maillot de bain à la machine, et surtout pas avec adoucissant (oui, l’adoucissant est aussi l’ennemi, il bouche les pores des fibres comme une crème trop grasse sur ta peau).
Mais pourquoi ça meurt si vite chez les enfants ?
Bonne question. D’abord, les enfants ne nagent pas : ils vivent dans l’eau. Une journée piscine pour un enfant, c’est six heures à sautiller, plonger, glisser, s’asseoir dans le sable, se rouler dans l’herbe. Leur maillot vit une vie intense, pleine de rebondissements, un épisode de série Netflix toutes les dix minutes.
Ensuite, les maillots pour enfants sont souvent moins chers, donc fabriqués avec moins d’élasthanne de qualité (et parfois même sans doublure, le crime ultime). Le budget “durabilité” est souvent sacrifié sur l’autel du “trop mignon”.
Peut-on prolonger la vie de ces élastiques ?
Oui. Mais il faut les traiter comme des divas :
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Rincer à l’eau claire immédiatement après chaque bain
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Laver à la main, à l’eau tiède, avec un savon doux.
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Sécher à plat, à l’ombre, surtout pas au soleil ou suspendu (sinon, l’eau tire l’élastique vers sa perte).
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Interdire la machine, même pour “un petit coup rapide”.
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Acheter des maillots conçus pour la performance (souvent étiquetés “resist chlorine”), avec un pourcentage d’élasthanne faible ou une alternative comme le PBT, un polyester modifié plus résistant.
Mais soyons honnêtes : personne ne va faire ça tous les jours avec un maillot de bain de 4 ans. On a déjà du mal à les faire tenir en place pour se brosser les dents. Alors…
Vive la seconde main (avec des maillots qui tiennent la vague)
Chez RoseIndigo, la seconde main, ce n’est pas du “à peu près” : c’est du vêtement enfant de qualité, sélectionné avec soin. Oui, même pour les maillots de bain d’occasion. Avant d’atterrir dans notre boutique en ligne, chaque pièce est minutieusement inspectée : coutures, tissus, élastiques… rien ne nous échappe. Un maillot détendu qui ne tient plus en place ? On lui dit gentiment au revoir. Pas question de proposer des tenues de plage fatiguées. Ce que tu trouveras ici, ce sont des maillots de bain enfants seconde main en super état, prêts à accompagner de nouvelles aventures aquatiques.
Acheter d’occasion, ce n’est pas juste bon pour la planète, c’est aussi faire un choix durable et intelligent, surtout quand on sait qu’un enfant change de taille plus vite qu’il ne met sa bouée. Alors avant d’acheter neuf, jette un œil à notre sélection : des maillots adorables, résistants, et surtout testés pour tenir l’été (et l’élastique).
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