Ces dernières années, nous avons été nombreux et nombreuses à nous tourner vers la seconde main comme une belle manière de consommer autrement. Vinted, notamment, a su s’imposer comme un réflexe pratique : vider nos placards, faire plaisir à petit prix, prolonger la vie des vêtements. Une belle idée en apparence… mais qui, à bien y regarder, cache parfois une réalité plus complexe.
Pas de panique, cet article ne cherche pas à pointer du doigt ou à culpabiliser. Chez RoseIndigo, on pense au contraire qu’on avance mieux ensemble, en comprenant comment les choses fonctionnent — et en se posant les bonnes questions.
Ce que nous dit une étude récente sur la revente de vêtements
En juin 2025, une enquête menée par FashionNetwork a mis en lumière un phénomène assez inattendu. En interrogeant les utilisateurs de plateformes comme Vinted, les chercheurs ont découvert que dans plus de la moitié des cas (51 %), l’argent récolté grâce à la revente de vêtements… sert à en acheter d’autres !
Et pas toujours des vêtements d’occasion.
Toujours selon l’étude, 85 % des consommateurs très actifs réinvestissent systématiquement leurs gains, et une part significative de ces achats concerne la fast fashion, voire l’ultra-fast fashion (comme Shein ou Temu) (FashionNetwork – juin 2025).
Autrement dit, on vend pour mieux racheter. Ce qui peut être utile ou amusant, bien sûr — mais ce n’est pas forcément ce qu’on imagine quand on parle de consommation “plus responsable”.
Un cycle qui tourne… un peu trop vite
Ce que révèle cette étude, c’est qu’en utilisant Vinted, beaucoup d’entre nous restent sans le vouloir dans une logique de surconsommation. Une personne interviewée dans Le Monde Campus expliquait : « J’avais tendance à me dire que, comme c’était de la fripe et que ce n’était pas cher, je pouvais acheter encore plus de choses dont je n’avais pas forcément besoin. » Le Monde, mai 2024
Et c’est vrai : entre les prix mini, les alertes de baisse de prix, les “likes” et les ventes flash… on peut vite se laisser emporter. L’interface elle-même est pensée pour favoriser les achats fréquents et impulsifs. Résultat : notre dressing ne diminue pas, il se renouvelle juste plus vite.
Encore une fois, cela ne veut pas dire que vendre ou acheter sur Vinted est “mal” — loin de là. C’est un outil utile. Mais il est important de savoir que cela ne garantit pas automatiquement une consommation plus sobre ou écologique.
Ce modèle de consommation, même en seconde main, a aussi un effet domino sur d’autres circuits solidaires. En Belgique, par exemple, certaines associations de collecte de vêtements ont signalé une forte baisse de la qualité des dons reçus. Beaucoup de vêtements sont invendables… ou déjà passés plusieurs fois de main en main, au point de devoir être détruits. Selon les chiffres cités par Le Monde, 23 % des vêtements collectés ont été détruits en 2023, contre 10 % en 2016.
Cela montre que plus on multiplie les échanges rapides, moins on prolonge vraiment la durée de vie des vêtements. Et surtout, cela prive parfois les associations de vêtements de bonne qualité qu’elles auraient pu redistribuer.
Chez RoseIndigo nous avons une approche différente, centrée sur le sens
Chez RoseIndigo, nous croyons qu’il est possible de faire autrement. Notre projet est né il y a 15 ans (avant l'arrivée de Vinted et aux prémisses de la fast fashion devenue ultra), d’un besoin simple : renouveler les vêtements des enfants, qui grandissent vite, sans céder aux sirènes de la fast fashion. Et surtout, en gardant du sens.
Quand vous vendez vos vêtements d'enfants en passant par RoseIndigo, l’idée n’est pas de “faire de la place pour racheter compulsivement”, mais de transmettre un vêtement utile à une autre famille, et éventuellement en acheter de nouveaux, choisis avec soin.
Notre plateforme est pensée pour :
-
encourager le renouvellement raisonné, pas l’accumulation ;
-
limiter les incitations à l’achat rapide ( pas de pushs ni de pour toi) ;
-
privilégier des articles durables, triés selon leur état et leur usage ;
-
soutenir une logique de sobriété heureuse, pas d’abondance permanente.
RoseIndigo vous propose un autre rythme
Nous savons que vous utilisez peut-être déjà Vinted — et c’est tout à fait OK. Chacun·e fait de son mieux, à son rythme, avec ses contraintes. Mais si vous cherchez une alternative plus alignée avec une vraie démarche éco-responsable, RoseIndigo peut être ce petit pas en plus.
Nous vous invitons à :
-
acheter moins, mais mieux ;
-
choisir des vêtements faits pour durer (même en seconde main) ;
-
privilégier un circuit de confiance, avec un vrai accompagnement depuis 15 ans ;
-
participer à une économie du bon sens, centrée sur la famille, la qualité, et l’environnement.
Reprenons la main (la seconde si possible), sans juger
Ce qu’il faut retenir, c’est que la revente de vêtements, comme tout outil, peut être bénéfique — ou non — selon la manière dont on s’en sert. Grâce à des études comme celle de FashionNetwork et aux témoignages relayés dans Le Monde, on comprend que le simple fait d’acheter ou de revendre ne suffit pas à rendre notre dressing plus vertueux.
Mais nous avons toutes et tous la capacité de choisir des plateformes et des pratiques qui vont dans le bon sens.
Chez RoseIndigo, on vous propose de faire ce chemin avec nous, tout en douceur.
💬 Si cet article vous parle, n’hésitez pas à le partager, ou à nous laisser un mot. Ensemble, on peut faire évoluer nos habitudes — sans pression, avec le sourire.